La mesure de l’impact

La mesure d’impact devient un impératif essentiel pour les entreprises de nos jours. Et cela est d’autant plus marqué quand on sait que la plupart d’entre elles se soucient désormais de leur responsabilité sociétale, en intégrant les préoccupations sociales et environnementales de leurs activités commerciales et de leurs relations avec les parties prenantes.

Mais comment moi, en tant qu’individu lambda, participant à une action donnée puis-je estimer si j’ai de l’impact dans ce que je fais ou mets en place ? Pour des chercheurs de l’Université du Québec, la réponse est claire, il faut se tourner du côté du Pouvoir Agir (ou Empowerment en anglais).

Mais l’Empowerment est une notion élusive, ambigüe, avec autant de définition que d’individus en parlant. Et si, au lieu de tenter d’en donner une définition, on imaginait l’Empowerment comme un produit de facteurs essentiels ? Au termes de nos recherches, nous avons identifié ces trois facteurs :

• les Capabilités – c’est-à-dire les interactions que nous choisissons d’avoir avec notre environnement parmi toutes les possibilités qu’il nous propose
• l’Agentivité – soit notre propension à se sentir “auteur”, donc délibérément en contrôle de ce que nous faisons, à la différence d’un simple acteur
• le Sentiment d’efficacité personnelle – qui reflète la croyance en sa propre capacité à agir.

Cette approche équationnelle bouscule tout puisque l’Empowerment devient un produit, un résultat : il est présent ou absent, observé ou pas. Ainsi, plutôt que de se préoccuper à définir ce qu’est l’empowerment, il devient bien plus intéressant de se pencher sur les trois facteurs qui sont susceptibles de le produire.